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11 mai 2010

Le Struthof : Quand, je suis arrivée devant cette

Le Struthof :

Quand, je suis arrivée devant cette grande entrée en bois, avec ses immenses portes entourées de barbelés mon cœur s’est mis à battre et mes jambes se sont mises à trembler. Notre guide venait de nous expliquer la vie des déportés dans ce camp que je vais vous raconter maintenant.

Quand, je suis rentrée, j’ai vu ces immenses barbelés qui encerclaient ce camp. Dans ma tête, je n’arrivais toujours pas à me dire vraiment que je marchais sur les pas des déportés. Notre guide, nous a emmené à la potence, elle nous a expliqué que les personnes qui mouraient ici ont été regardées par les déportés pendant 48heures. Qu’ils devaient rester en ligne sans bouger, sans manger, sans boire, ils devaient seulement regarder la personne morte. Quand notre guide nous racontait cela, je me demandais comment ils pouvaient tenir pendant 48heures, alors que moi debout 30 minutes sans bouger, je commençais déjà à avoir mal au dos et aux jambes. La guide nous a emmenées au ravin de la mort, je ne pensais pas que l’humain pouvait être aussi terrible. Comment pouvait-on demander à des gens faibles, mourant de faim de pousser des brouettes pesants deux fois leur poids et surtout en leur mettant autant de bâton dans les roues, en leur faisant des croches pieds pour qu’ils perdent l’équilibre et qu’ils tombent dans ce ravin pour que les miradors leur tirent une balle dans la tête et ce qui est le plus terrible c’est que s’ils se loupaient en leurs tirant dessus, il devait finir de les tuer en les frappant avec des cailloux. Quand, la guide nous a raconté ce qui c’était passé ici, je me suis vraiment rendue compte que ce que je voyais de mes propres yeux était terrible. Nous sommes descendues voir les cellules des prisonniers, je me demande encore comment ils ont fait pour mettre autant de personnes dans ces chambres. Si on peut appeler ça des chambres, car se sont seulement 4 murs avec des lits en bois où ils peuvent tenir à 5 alors que moi je tiens seule. Ils doivent travailler tôt le matin jusqu’à tard le soir juste avec dans le ventre un bol de café qui n’était pas vraiment du café c’était juste de l’eau avec de la terre pour donner la couleur noire. Le midi ils avaient un bol de soupe qui était tout simplement de l’eau chaude avec des morceaux de légumes, le soir ils avaient le droit à une tranche de saucisson ou d’un bol de soupe. Nous sommes ensuite allés voir le four crématoire : ils mettaient un caillou numéroté dans la bouche du cadavre. Une fois les corps brûlés, les cendres qui se trouvaient au tour de caillou ont été mises dans une urne qu’is vendaient à leur proche en leur disant que c’était les cendres de leur famille. Alors, que c’était les cendres des 3 cadavres brûlés. Je ne comprends toujours pas comment l’humain peut être aussi méchant, terrible, cruel. Ils ont réussi à briser des corps, à briser des âmes, à briser des familles, mais ils arriveront jamais à briser l’histoire qui hante ce camp.

Tiffany

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