album photo
les photos du spectacle à la bibliothèque municipale sont en ligne ici : http://www.toutencommun.fr/album2468.
celles sur lesquelles apparaissent les enfants de CM2 sont cryptées, pour les voir il faut un mot de passe qui vous sera donné par message personnel : cdi.0890819g@ac-dijon.fr.
Le projet Alsace est désormais terminé. Bravo et merci à vous toutes pour votre enthousiasme et votre implication.
La vie continue, je vous la souhaite la meilleure possible.
A. Kewes
Grand jeu à Sélestat
Au moyen d'énigmes, par groupes, il s'agissait de trouver les Tours de l'Horloge et des Sorcières, la Bibliothèque humaniste, la Maison du pain, la "belle" maison et... des glaces.
le château du Haut-Koenigsbourg
Construit au Moyen-âge, pillé et incendié durant la Guerre de Trente ans (Louis 13 - Louis 14), laissé à l'abandon jusqu'au début du 20e siècle, il est restauré par la volonté de l'empereur allemand Guillaume 2. Nous l'avons visité le 29 avril 2010
de retour avec Otto le 24 juin
Nous commençons les préparatifs de nouveau avec notre ours préféré Otto pour une nouvelle interprétation le jeudi 24 juin à la bibliothèque municipale d'Auxerre, ou de nouveaux CM2 auront la chance de faire sa connaissance (2 classes de CM2 école Martinaux ). Nous espérons que cela plaira autant qu'à la précédente classe !!!!
Les photos seront publiées par la suite et avec un peu de chance dans le journal!!
Nous vous tiendrons au courant très prochainement.
Marine et Sandrine
Le Struthof : Quand, je suis arrivée devant cette
Le Struthof :
Quand, je suis arrivée devant cette grande entrée en bois, avec ses immenses portes entourées de barbelés mon cœur s’est mis à battre et mes jambes se sont mises à trembler. Notre guide venait de nous expliquer la vie des déportés dans ce camp que je vais vous raconter maintenant.
Quand, je suis rentrée, j’ai vu ces immenses barbelés qui encerclaient ce camp. Dans ma tête, je n’arrivais toujours pas à me dire vraiment que je marchais sur les pas des déportés. Notre guide, nous a emmené à la potence, elle nous a expliqué que les personnes qui mouraient ici ont été regardées par les déportés pendant 48heures. Qu’ils devaient rester en ligne sans bouger, sans manger, sans boire, ils devaient seulement regarder la personne morte. Quand notre guide nous racontait cela, je me demandais comment ils pouvaient tenir pendant 48heures, alors que moi debout 30 minutes sans bouger, je commençais déjà à avoir mal au dos et aux jambes. La guide nous a emmenées au ravin de la mort, je ne pensais pas que l’humain pouvait être aussi terrible. Comment pouvait-on demander à des gens faibles, mourant de faim de pousser des brouettes pesants deux fois leur poids et surtout en leur mettant autant de bâton dans les roues, en leur faisant des croches pieds pour qu’ils perdent l’équilibre et qu’ils tombent dans ce ravin pour que les miradors leur tirent une balle dans la tête et ce qui est le plus terrible c’est que s’ils se loupaient en leurs tirant dessus, il devait finir de les tuer en les frappant avec des cailloux. Quand, la guide nous a raconté ce qui c’était passé ici, je me suis vraiment rendue compte que ce que je voyais de mes propres yeux était terrible. Nous sommes descendues voir les cellules des prisonniers, je me demande encore comment ils ont fait pour mettre autant de personnes dans ces chambres. Si on peut appeler ça des chambres, car se sont seulement 4 murs avec des lits en bois où ils peuvent tenir à 5 alors que moi je tiens seule. Ils doivent travailler tôt le matin jusqu’à tard le soir juste avec dans le ventre un bol de café qui n’était pas vraiment du café c’était juste de l’eau avec de la terre pour donner la couleur noire. Le midi ils avaient un bol de soupe qui était tout simplement de l’eau chaude avec des morceaux de légumes, le soir ils avaient le droit à une tranche de saucisson ou d’un bol de soupe. Nous sommes ensuite allés voir le four crématoire : ils mettaient un caillou numéroté dans la bouche du cadavre. Une fois les corps brûlés, les cendres qui se trouvaient au tour de caillou ont été mises dans une urne qu’is vendaient à leur proche en leur disant que c’était les cendres de leur famille. Alors, que c’était les cendres des 3 cadavres brûlés. Je ne comprends toujours pas comment l’humain peut être aussi méchant, terrible, cruel. Ils ont réussi à briser des corps, à briser des âmes, à briser des familles, mais ils arriveront jamais à briser l’histoire qui hante ce camp.
Tiffany
Mes impressions sur le Struthof .
Struthof, ses souvenirs, son histoire
C’est pendant une journée d’avril,
Que je découvre un jour de beau temps.
Plus qu’une prison, un lieu d’exil,
Où ont vécu, gens innocents.
Tout ce que je connais,
Tout ce que j’apprends,
Devient concret,
En un rien de temps.
Ces bâtiments, ces monuments.
Ces chemins grands,
Où ont marché, où ont peiné,
Tous les nombreux, faibles déportés.
Les mots, les phrases,
De Jean Léger,
Font un effet
Bien émouvant
Limite choquant,
Quand on y repense.
Ce lieu de bagne,
Et de castagne,
Il y a vécu
Même survécu
Et nous l’a raconté
Pour qu’on puisse commenter
Un lieu solide
Rempli de souffrance.
Travail intense,
Par temps humide, ou bien torride.
Il y a des années,
Y reste gravé, à tout jamais.
Les lieux d’hommage,
Et témoignages,
Resteront là pour en parler,
Et éviter de l’oublier.
Il ne suffit pas de le crier,
Car il faut simplement en dialoguer.
Leslie chédeville TCSS1
Ma chère mamie
Ma chère mamie,
Depuis quelques années déjà tu me racontes les aventures de ton papa pendant la seconde guerre mondiale.
Voilà quelques jours je suis retournée sur ses pas.
Malgré toutes les années qui se sont écoulées, la tristesse est la même. Je pense être trop jeune pour comprendre tout ce qui s’est passé durant cette guerre, mais je pense avoir l’âge pour avoir du cœur et de la reconnaissance, pour admirer tous ces gens si courageux qui se sont battus, qui ont souffert dans le froid, la chaleur, sous la pluie, dans des vêtements et des sabots inappropriés. Des heures et des heures à attendre que l’appel soit fait correctement, ils ne perdaient aucune occasion de les humilier.
Lorsque je suis rentrée dans ces petites salles où ils étaient un nombre infini, j’avais l’impression d’entendre leurs voix et de sentir leur présence, on se sent tellement petite. Et cette pièce si sinistre où il y avait une table d’opération légèrement penchée pour que le sang s’écoule. Mais rien n’est aussi horrible que de rentrer dans cette salle de torture où ils se faisaient battre avec des nerfs de bœuf tressés, sans aucune raison, ni pitié.
Je n’ai pas eu la chance de connaître mon grand père, j’aurais tellement aimé retourner sur ses pas avec lui pour qu’il puisse me raconter tout ce qu’il a pu ressentir dans tous ces moments de douleur et de peine.
Tu sais mamie, je ne l’ai peut-être pas connu mais là j’avais enfin l’impression de faire sa connaissance. Je ne me suis jamais sentie aussi près de lui.
Le STRUTHOF, un endroit où grand père s’est battu pour son pays.
Lorsque tu me racontais tout cela j’en avais « la chaire de poule » même souvent les larmes aux yeux, mais là je trouvais que malgré le soleil qui régnait sur le camp, la froideur était en moi.
Comment avoir vécu de telles horreurs ?
Le soleil aurait pu réchauffer mon cœur mais il n’y est pas parvenu.
Je t’embrasse fort, ta petite fille Hélène.
impression sur le camp
Mes impressions sur le camp
Lorsque j’ai pénétré dans ce camp
J’ai senti en moi
Une impression étrange
Qui m’a laissé imaginer le pire
Marcher sur leurs pas
Regarder cette superficie
Entendre ce qu’ils ont subi
Comment une telle chose a pu arriver ?
Tout cela est à mes yeux
Un événement horrible
Quant aux gens
Qui piétinent et rigolent sur cette terre
Cela est d’autant plus irrespectueux
Ces pièces où règne cette odeur
Ces prisons où maintenant
Nous espérons ne plus revoir des gens
Qui pourront revivre ces moments
Cette visite du Struthof
Est pour moi à vivre au moins une fois dans sa vie
Afin de mieux comprendre ce désastre
Et éviter que cela se reproduise.
Samantha tcss1